Rendez-vous entre les pinceaux d’Adélaïde et la mode vegan d’ASHOKA PARIS

ASHOKA PARIS lance une collection de blousons pour hommes et femmes.

Nous voulions privilégier une production locale et nous avons trouvé un atelier de fabrication à Paris, doté d’un grand savoir-faire. Nous souhaitions créer une ligne de blousons, avec toujours nos mêmes valeurs, le respect de la vie animale, des hommes et de l'environnement et nous souhaitions également qu'il y ait des touches d'originalités, ces petits détails qui font toute la différence. Notamment, une étiquette intérieure, dessinée par une artiste parisienne, l’illustratrice Adélaïde Julg.

Voici son portrait.

Quel est le parcours qui vous a amenée à devenir illustratrice ?

J’ai toujours voulu faire de l’art mais je ne savais pas trop quoi. J’ai fait un bac littéraire option arts plastiques, c’est là que j’ai découvert mon « talent ». J’ai tâtonné pendant quelques années sans trouver de filière pas assez artistique pour moi. J’ai fait une année de césure durant laquelle j’ai fait un service civique dans une cité à Toulon. J’avais un petit carnet de dessin et j’ai illustré un peu tout ce que je voyais. C’est là que je me suis dit « c’est ça que je veux faire : de l’illustration. » Je suis rentrée à Paris et j’ai enfin trouvé ma voie : j’ai fait trois ans de graphisme. Et pour vraiment pouvoir exprimer ma créativité, je me suis mise à mon compte en free lance. C’était en octobre 2020. Je travaille pour diverses entreprises mais aussi des particuliers, aussi bien en illustration qu’en graphisme pur (mises en page, chartes graphiques, logos).

Quelle est votre technique de prédilection ?

Au départ, je faisais surtout des aquarelles. Mais depuis que je suis en freelance, mes clients me demandent surtout des dessins imprimés donc je travaille beaucoup sur tablette graphique, même si cela reste à la main, avec mon stylet.

Quels thèmes vous inspirent particulièrement ?

J’aime beaucoup illustrer les architectures, des châteaux, des maisons… J’aime faire des traits droits. L’inspiration vient de partout autour de moi, j’aime dessiner ce que je vois, je n’aime pas prendre un modèle pas réel ni sortir de mon imagination.  J’aime aussi faire de l’illustration plus tournée vers la jeunesse. Le hérisson est un petit peu ma mascotte : j’ai créé des séries de « héricartes » où je dessine des hérissons, des « hérimaisons », ils sont en situation dans le bain, à la cuisine…

Comment avez-vous connu ASHOKA PARIS?

J’ai connu ASHOKA PARIS car j’ai une mission fixe pour un fabricant de vêtements français, qui travaille avec ASHOKA PARIS. Je les aide à faire les graphismes qu’on fait sur les vêtements. C’est comme ça que j’ai rencontré Frédéric, pendant la réalisation de ses blousons.

Comment est venue l’idée de faire une illustration pour ASHOKA PARIS?

Frédéric a vu mes dessins sur Instagram. Et notamment, après mon année à Toulon, quand je suis revenue à Paris, j’ai peint et publié une aquarelle où j’avais marqué « Paris me revoilà ». Il a bien aimé ce dessin-là et m’a demandé s’il était possible de faire la même chose en plus long. J’ai donc dessiné une rue de Paris pour ASHOKA PARIS.

Et vous avez choisi de peindre la rue Monge.

Oui, c’est une inspiration de la rue Monge où j’habite. J’adore le quartier... au style haussmannien. Je la trouve très belle cette rue, j’aime y marcher le nez en l’air pour regarder tous les immeubles.

Qu’est-ce qui vous a plu dans ce projet ?

Déjà, cela m’a permis de refaire de l’aquarelle. J’aime bien avoir les mains dans la peinture et c’est plus spontané, je passe moins de temps à me demander s’il faut que je refasse un trait. C’est un travail plus manuel. Et j’aime dessiner des immeubles, faire plein de petites fenêtres, plein de détails. J’ai réalisé une frise qui fait à peu près 40 cm, sur deux feuilles A4. J’ai vraiment fait comme si j’étais en face, j’ai dessiné en 2D de façon à ce que tout soit plat et à aligner les immeubles tout en longueur.

Ce que j'ai également apprécié, c’est que Frédéric m’a demandé de me filmer pendant que je dessinais. J’ai filmé en accéléré des petites parties de mon travail et j’ai pu me voir dessiner, c’était une expérience que je n’avais jamais connue. C’était amusant, j’avais l’impression de mettre la couleur en deux secondes. C’était sympa comme expérience.

Quelle est l’originalité du projet ?

La rue sera découpée en quatre étiquettes qui seront apposées sur quatre modèles de blousons, qui reconstitueront ainsi le tableau. J’ai été un petit peu embêtée au moment où il a fallu découper parce que je ne me suis pas demandé à quel endroit couper et j’ai dessiné des personnages. Mais nous avons réussi.